
Les Belgian Fashion Awards 2022 se sont déroulés le 24 novembre 2022 à Bruxelles.
Depuis 2017, les Belgian Fashion Awards sont organisés chaque année par Flanders DC, MAD Bruxelles, WBDM, Le Vif Weekend et Knack Weekend. Ces prix ont été lancés pour souligner la réputation, la créativité et la diversité de la mode belge, tant dans notre pays que sur la scène internationale. Notre objectif est également d’offrir une visibilité à des noms moins connus, ou dont l’influence en coulisses est indéniable. Chaque année, cette remise de prix engendre une dynamique propice non seulement à la célébration de la mode de chez nous mais aussi aux rencontres et à la consolidation des liens entre professionnels. C’est également un moment idéal pour renforcer les connexions avec d’autres domaines de la création, dont l’impact sur l’écosystème de la mode belge n’est plus à démontrer. Par ce biais, nous rappelons au monde entier que « notre » mode est synonyme d’indépendance, de personnalité et de talent. Le secteur nous sait surréalistes, humbles, perfectionnistes, avant-gardistes et pragmatiques à la fois, et nos collections en sont la meilleure preuve. Lors de la remise de ces awards, nous mettons de côté la modestie légendaire de la mode belge pour parler en son nom.


Les Belgian Fashion Awards 2022 se tiendront le 24 novembre 2022 à Bruxelles.
Depuis 2017, les Belgian Fashion Awards sont organisés chaque année par Flanders DC, MAD Bruxelles, WBDM, Le Vif Weekend et Knack Weekend. Ces prix ont été lancés pour souligner la réputation, la créativité et la diversité de la mode belge, tant dans notre pays que sur la scène internationale. Notre objectif est également d’offrir une visibilité à des noms moins connus, ou dont l’influence en coulisses est indéniable. Chaque année, cette remise de prix engendre une dynamique propice non seulement à la célébration de la mode de chez nous mais aussi aux rencontres et à la consolidation des liens entre professionnels. C’est également un moment idéal pour renforcer les connexions avec d’autres domaines de la création, dont l’impact sur l’écosystème de la mode belge n’est plus à démontrer. Par ce biais, nous rappelons au monde entier que « notre » mode est synonyme d’indépendance, de personnalité et de talent. Le secteur nous sait surréalistes, humbles, perfectionnistes, avant-gardistes et pragmatiques à la fois, et nos collections en sont la meilleure preuve. Lors de la remise de ces awards, nous mettons de côté la modestie légendaire de la mode belge pour parler en son nom.
Belgian
Fashion
Awards
Les Fashion Awards mettent à l’honneur et célèbrent le talent et la créativité dans le secteur de la mode belge.
The Jury Prize
ce prix récompense un ou une designer belge, ou une personne active dans une maison de couture belge. Le jury apprécie les travaux réalisés en nom propre ou pour une maison de couture. Ce prix fait honneur au parcours du créateur ou de la créatrice, et est proposé par les membres du Jury officiel.
Professional of the year
ce prix est attribué à un(e) professionnel(le) belge du secteur de la mode – à l’exception des créateurs – qui s’est distingué(e) au cours des 24 mois précédents.
Emerging talent of the year
ce prix est décerné à un jeune talent ou à un label belge actif en Belgique qui a créé un concept fort ou a témoigné d’une grande créativité. Pour le remporter, il faut être actif depuis un maximum de 3 ans dans le milieu professionnel avec sa propre collection. Il/Elle se verra attribuer un prix de 5 000 € en espèces.
Fashion brand of the year
c’est un prix du public auquel les marques belges se portent candidates. Le grand public peut choisir son favori par le biais du site www.belgianfashionawards.be dans une liste de dix marques belges, soigneusement sélectionnées par un jury de professionnels. La marque qui obtient le plus grand nombre de voix remporte le prix du public.
Designer of the year
ce prix est décerné à un créateur ou une créatrice belge qui travaille en Belgique et dont le travail – réalisé en nom propre ou pour une maison de couture – a fait impression sur le jury au cours des 24 mois précédents.
Changemaker of the Year
ce prix est attribué à un créateur/une créatrice ou un entrepreneur/une entrepreneuse qui travaille dans l’industrie de la mode belge et a apporté une contribution marquante pour un changement positif au cours des deux années écoulées, par exemple en visant plus de durabilité, d’inclusion ou d’innovation.
Most promising graduate
il est délivré à un(e) diplômé(e) d’une école de mode belge qui a remporté son diplôme en juin de l’année académique précédente. Les écoles belges qui appartiennent à cette catégorie sont : Royal Academy of Antwerp, La Cambre, SASK, KASK, HE Francisco Ferrer, Helmo Mode, Château Massart Mode.
Belgian
Fashion
Awards
Les Fashion Awards mettent à l’honneur et célèbrent la créativité et l’innovation dans le secteur de la mode belge.
The Jury Prize
rewards a Belgian designer or a designer working for a Belgian fashion house. The work in one’s own name or for a fashion house wins over the jury. This prize honours the career path of the designer. Nominations are by the members of the Official Jury.
Professional of the year
is awarded to a Belgian professional in the fashion sector, with the exception of designers, who has been noteworthy during the past 12 months.
Emerging talent of the year
is assigned to young talent or a Belgian label active in Belgium with a strong concept or great creativity. The winner must have been active in the professional milieu with his or her own collection for a maximum of 3 years. The winner receives a cash prize of € 5,000.
Fashion brand of the year
c’est un prix du public auquel les marques belges se portent candidates. Le grand public peut choisir son favori par le biais du site www.belgianfashionawards.be dans une liste de dix marques belges, soigneusement sélectionnées par un jury de professionnels. La marque qui obtient le plus grand nombre de voix remporte le prix du public.
Designer of the year
is awarded to a Belgian designer working in Belgium whose work in his or her own name or for a fashion house impressed the jury during the past 12 months.
Changemaker of the year
est attribué à un créateur/une créatrice ou un entrepreneur/une entrepreneuse qui travaille dans l’industrie de la mode belge et a apporté une contribution marquante pour un changement positif au cours des deux années écoulées, par exemple en visant plus de durabilité, d’inclusion ou d’innovation.
Most promising graduate
is awarded to an alumnus of a Belgian fashion school who graduated in June of the previous academic year. Belgian schools belonging to this category are: Royal Academy of Antwerp, La Cambre, SASK, KASK, HE Francisco Ferrer, Helmo Mode, Château Massart Mode.
Winners
Belgian
fashion
Awards
The Jury Prize
Stephanie D’Heygere
Diplômée de l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers en 2009, Stéphanie D’heygere débute sa carrière chez Maison Margiela. Elle y occupe le poste de Head of Jewellery de 2011 à 2015, passe ensuite par Dior avant de fonder sa marque de bijoux et d’accessoires à son nom en 2018. Elle remporte alors l’ANDAM Accessories Prize et s’attire les éloges de l’industrie de la mode. Ses pièces unisexes, novatrices et percutantes évoquent le quotidien et le détournent, en un parfait équilibre entre la forme et la fonctionnalité avec un penchant revendiqué pour les assemblages minimalistes saisissants. Fidèle à l’esprit avant-gardiste d’un Marcel Duchamp et d’un Marcel Broodthaers, elle explore les interactions entre les contraires. Elle réalise également des bijoux et accessoires pour Jacquemus, Y/Project ou encore A.P.C.
Photo ©Arnaud Lajeunie
Designer of the year
Glenn Martens – Diesel / Gauthier
Natif de Bruges, Glenn Martens (39 ans) a étudié la mode à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers. Il en sortira diplômé en 2008 tout en travaillant déjà à Paris, avec Jean-Paul Gaultier. Premier assistant de Yohan Serfaty pour Y/Project dès 2010, il collabore également avec Bruno Pieters pour Honest By et Weekday (H&M) et lance sa marque à son nom en 2012. Un an plus tard, il reprend les rênes du label parisien Y/Project et se range d’emblée dans les designers montants de la scène mode. Son sens de la recherche conceptuelle, de l’humour, de la versatilité et de la radicalité fait merveille. Il rafle les prix (ANDAM, Belgian Fashion Awards, notamment), collabore avec Ugg, Diesel, Canada Goose et lance la première ligne écoresponsable Evergreen au sein de Y/Project. En 2020, il est nommé directeur artistique de Diesel. En janvier 2022, il fait défiler une unique collection haute couture pour Jean-Paul Gaultier printemps-été 2022.
Photo ©Arnaud Lajeunie
Emerging talent of the year
Florentina Leitner
Née à Vienne en 1996, Florentina Leitner a étudié la mode au Fashion Institute Vienna. Elle quitte son Autriche natale en 2015 pour se former à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers, ville où elle vit et travaille désormais. Diplômée en 2020, elle a fait ses premiers pas dans la mode auprès de Wendy & Jim, Dries Van Noten et Komono. En parallèle, elle poursuit ses projets personnels, dont une pièce pour Lady Gaga en collaboration avec la ville d’Anvers et le MoMu et des prints pour le label américain Lessless. En décembre 2020, elle lance sa marque éponyme pensée pour une fille « girly, fun » qui aime les imprimés floraux mais avec un twist, une femme qui lui ressemble en somme, « qui aime l’art et la mode ».
Photo ©Benjamin Mallek
Professional of the year
Mous Lamrabat
Mous Lamrabat (1983) est né dans le nord du Maroc. Il a grandi en Belgique où il a étudié l’architecture d’intérieur avant de se lancer dans la photographie, en autodidacte. Il y exploite avec brio sa double culture : sa vision singulière de la photographie de mode se nourrit de la fusion de ses racines marocaines avec le monde occidental. Ses clichés sont volontiers absurdes et surréalistes, parfois provocateurs. Il y inclut des références ludiques aux icônes du monde de la mode. Il aime photographier des personnes qui s’embrassent et préfère cacher le visage de ses modèles afin que chacun puisse se reconnaître dans ses clichés. « Je veux utiliser l’amour et l’humour pour transmettre un message », dit-il. Il a collaboré avec Walter Van Beirendonck, Vogue US, Vogue Arabia et exposé au FOMU, notamment.
Changemaker of the year
Ester Manas & Balthazar Delepierre
Repérée par le prestigieux H&M Design Award, le Festival d’Hyères, le Prix LVMH et le Prix ANDAM, Ester Manas est considérée comme une pionnière du size-inclusive dans l’industrie de la mode. Fondée en 2019, la marque conçoit des collections audacieuses pour des femmes farouches et joyeuses. Inspiré par l’empouvoirement des femmes et un élan de sororité, le duo créatif composé d’Ester Manas et Balthazar Delepierre imagine des pièces durables et responsables. Il crée, collection après collection, une vision avant-gardiste et inclusive du corps de la femme : libéré, puissant et sublimé par des pièces sensuelles et audacieuses ; tout en privilégiant un mode de production durable et responsable. Les femmes Manas sont farouches, glamour, généreuses et indépendantes.
Photo ©Elodie Gerard
Most promising graduate of the year
Sebastian Van Canneyt – KASK, Gent
Pendant ses études à l’Académie royale des beaux-arts de Gand, Sebastian Van Canneyt a cherché à explorer les frontières entre la mode et l’art et le moyen de transformer les vêtements en objets et vice versa. Dans sa dernière création, il pousse cette fascination encore plus loin dans une exposition intitulée Endegem, centrée sur l’histoire de « Ferdinand, le paveur », dont l’histoire est compilée dans un recueil de poésies. Son récit sert de base à la création de vêtements, de peintures et d’installations par Sebastian.
Photo ©Nadia Smialowska
Brand of the year
Xandres
Depuis 55 ans, la diversité et l’inclusion sont des valeurs importantes pour Xandres. La marque a décidé d’adapter le concept de ses boutiques et d’intégrer pleinement la ligne Xandres Gold dans Xandres. Le coup d’envoi a été donné dans le nouveau flagship store interactif d’Anvers. Une première collection capsule ICONIC vient de voir le jour : 12 pièces intemporelles qui incarnent la signature du label. Celui-ci met également l’accent sur la durabilité, à travers des projets innovants et des collaborations visant à utiliser davantage de tissus ou de fils résiduels. Un Repair & Care Program a été mis sur pied pour les clients.
Belgian Fashion Awards x UPR prize
Rosie Antwerp
Parmi les nominés des Belgian Fashion Awards, l’agence de relations publiques et de communication UPR Agency sélectionne chaque année une marque qui peut compter sur ses conseils professionnels et sa vision stratégique pendant une saison. En 2022, c’est la surprenante Rosie Antwerp, fondée en 2021 par les sœurs Marie et Ellen Martens, qui l’emporte.
Jury Belgian Fashion Awards
Marie-Hélène Vanderborght
Editor of C’est du Belge, RTBF
Serge Carreira
Head of Emerging Brands Initiative at Fédération de la Haute Couture et de la mode
Elisa de Wyngaert
Curator MoMu Antwerp
Eve Demoen
Curator Modemuseum Hasselt
Pascale Mussard
Présidente Villa Noailles
President of the jury: Vena Brykalin
Fashion Director Vogue Ukraine
Thibaud Guyonnet
Creative Director & Head of Buying at Voo Store Berlin
Orsola de Castro
co-founder of fashion revolution
Nicolas di Felice
Creative Director of Courrèges
Milou Van Rossum
Editor NRC Magazine. Fashion critic.
Jesse Brouns
Freelance fashion journalist
Élodie Ouédraogo
Creative & Co-founder UNRUN4254
picture©Joris Casaer
Caroline Esgain
Director Fashion & Lace Museum
Branko Popovic
Co-founder/director FASHIONCLASH Foundation
picture© FilepMotwary
Aya Noël
Online editor 1 Granary
picture©alexandra bertels
Nominees
Belgian
fashion
Awards
Designer
of the year:
Designer belge ou résidant en Belgique ayant marqué le jury au cours au cours des 24 derniers mois avec son propre label ou avec sa propre collection pour une maison de couture.
STEPHANIE D’HEYGERE
Diplômée de l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers en 2009, Stéphanie D’heygere débute sa carrière chez Maison Margiela. Elle y occupe le poste de Head of Jewellery de 2011 à 2015, passe ensuite par Dior avant de fonder sa marque de bijoux et d’accessoires à son nom en 2018. Elle remporte alors l’ANDAM Accessories Prize et s’attire les éloges de l’industrie de la mode. Ses pièces unisexes, novatrices et percutantes évoquent le quotidien et le détournent, en un parfait équilibre entre la forme et la fonctionnalité avec un penchant revendiqué pour les assemblages minimalistes saisissants. Fidèle à l’esprit avant-gardiste d’un Marcel Duchamp et d’un Marcel Broodthaers, elle explore les interactions entre les contraires. Elle réalise également des bijoux et accessoires pour Jacquemus, Y/Project ou encore A.P.C.
Photo ©Arnaud Lajeunie
CHARLOTTE DE GEYTER
Charlotte De Geyter (30 ans) a obtenu son diplôme en 2016 à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers. Elle a développé une signature esthétique à travers ses dessins facilement reconnaissables, son utilisation de la couleur et sa vision de la féminité. Après avoir travaillé à Londres, elle a décidé de poursuivre sa propre voie à Anvers et a fondé une marque aux côtés de sa mère, baptisée BERNADETTE. Après un lancement réussi chez Net-a-Porter, la griffe s’est développée dans le monde entier au cours des dernières années, en se diversifiant dans le prêt-à-porter et les articles pour la maison.
Photo ©Phil Engelhardt
ESTER MANAS
Repérée par le prestigieux H&M Design Award, le Festival d’Hyères, le Prix LVMH et le Prix ANDAM, Ester Manas est considérée comme une pionnière du size-inclusive dans l’industrie de la mode. Fondée en 2019, la marque conçoit des collections audacieuses pour des femmes farouches et joyeuses. Inspiré par l’empouvoirement des femmes et un élan de sororité, le duo créatif composé d’Ester Manas et Balthazar Delepierre imagine des pièces durables et responsables. Il crée, collection après collection, une vision avant-gardiste et inclusive du corps de la femme : libéré, puissant et sublimé par des pièces sensuelles et audacieuses ; tout en privilégiant un mode de production durable et responsable. Les femmes Manas sont farouches, glamour, généreuses et indépendantes.
Photo ©Elodie Gerard
GLENN MARTENS
Natif de Bruges, Glenn Martens (39 ans) a étudié la mode à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers. Il en sortira diplômé en 2008 tout en travaillant déjà à Paris, avec Jean-Paul Gaultier. Premier assistant de Yohan Serfaty pour Y/Project dès 2010, il collabore également avec Bruno Pieters pour Honest By et Weekday (H&M) et lance sa marque à son nom en 2012. Un an plus tard, il reprend les rênes du label parisien Y/Project et se range d’emblée dans les designers montants de la scène mode. Son sens de la recherche conceptuelle, de l’humour, de la versatilité et de la radicalité fait merveille. Il rafle les prix (ANDAM, Belgian Fashion Awards, notamment), collabore avec Ugg, Diesel, Canada Goose et lance la première ligne écoresponsable Evergreen au sein de Y/Project. En 2020, il est nommé directeur artistique de Diesel. En janvier 2022, il fait défiler une unique collection haute couture pour Jean-Paul Gaultier printemps-été 2022.
Photo ©Arnaud Lajeunie
PIETER MULIER
À la fin de ses études de design et d’architecture en 2001, la sensibilité de Pieter Mulier à l’égard des vêtements est rapidement remarquée par Raf Simons, qui lui propose de créer du Menswear au sein de son label éponyme. En 2005, il est nommé directeur du design des accessoires chez Jil Sander. En 2012, il devient directeur du design chez Dior pour la couture, le prêt-à-porter et les accessoires pour femmes. Il s’installe en 2016 à New York en tant que Global Creative Director aux côtés de Raf Simons chez Calvin Klein pour diriger les équipes créatives jusqu’en 2019. En février 2021, la maison Alaïa nomme Pieter Mulier au poste de directeur de la création. Il présente sa première collection chez Alaïa en juillet 2021, plaçant la féminité au cœur de la création et portant les valeurs de la marque dans le futur.
Nominees
Belgian
fashion
Awards
Professional
of the year:
Professionnel (styliste, photographe, artiste, mannequin) de l’industrie de la mode qui a connu un très grand succès lors de l’année qui s’est écoulée.
FREDERIK HEYMAN
L’œuvre de Frederik Heyman (1984) intègre de multiples médias. La diversité de son background transparaît clairement dans son processus de travail dont le résultat se traduit par des installations numériques et des vidéos. Dans chaque image, chaque élément et chaque action sont soigneusement conçus et définis à l’avance. L’artiste utilise la photogrammétrie pour mettre en scène des mondes numériques à partir de reliques du passé. Pour lui, le scanner 3D n’est pas seulement un moyen de conserver le passé, mais aussi un moyen de recycler le présent et une tentative de façonner l’avenir. Heyman explore le désir de dépasser l’humanité, dont la technologie et le corps humain sont les protagonistes. Parmi ses clients, citons Beyoncé, Lady Gaga, Burberry, Mugler et Y/Project.
BIANCA QUETS LUZZI
Après avoir officié au sein des marques Maison Martin Margiela et Dirk Bikkembergs, ainsi qu’en politique, Bianca Quets Luzi (1976, Genk) a commencé à travailler pour Raf Simons en 2008. Un an plus tard, elle a été nommée Chief Executive Officer de la maison de mode masculine, poste qu’elle occupe depuis lors. Depuis sa création en 1995, la griffe jouit d’une reconnaissance internationale et est très respectée pour son approche innovante et intelligente de la création. Dans le duo formé par Raf Simons et Bianca Quets Luzi, le premier peut se concentrer entièrement sur la création, tandis que la seconde s’occupe des aspects financiers et stratégiques. Sous la direction de cette dernière, la maison de mode a retrouvé sa pleine indépendance après avoir longtemps collaboré avec un partenaire de licence, et s’est récemment étendue à la mode féminine.
Photo ©Willy Vanderperre
MOUS LAMRABAT
Mous Lamrabat (1983) est né dans le nord du Maroc. Il a grandi en Belgique où il a étudié l’architecture d’intérieur avant de se lancer dans la photographie, en autodidacte. Il y exploite avec brio sa double culture : sa vision singulière de la photographie de mode se nourrit de la fusion de ses racines marocaines avec le monde occidental. Ses clichés sont volontiers absurdes et surréalistes, parfois provocateurs. Il y inclut des références ludiques aux icônes du monde de la mode. Il aime photographier des personnes qui s’embrassent et préfère cacher le visage de ses modèles afin que chacun puisse se reconnaître dans ses clichés. « Je veux utiliser l’amour et l’humour pour transmettre un message », dit-il. Il a collaboré avec Walter Van Beirendonck, Vogue US, Vogue Arabia et exposé au FOMU, notamment.
KAAT DEBO
Kaat Debo a étudié la littérature et la philosophie à Anvers et Berlin et a rejoint le MoMu, le musée de la mode d’Anvers, en 2001 en tant que conservatrice chargée des expos et publications. De 2007 à 2008, elle a été rédactrice en chef d’A Magazine. En 2009, elle a été nommée directrice générale et conservatrice en chef du musée. Au cours de ses plus de vingt ans dans l’institution, elle a travaillé avec certains des plus grands créateurs et maisons de couture du monde et a réalisé plus de 35 expositions. Elle a ainsi contribué à étendre la réputation internationale de ce fleuron anversois, notamment en faisant voyager ses scénographies dans le monde entier. Elle a également supervisé les importants travaux de rénovation et d’extension du bâtiment entre 2018 et 2021.
Photo ©Frederik Vercruysse
THIERRY BRUNFAUT AND DIMITRI JEURISSEN,
co-founders BASE DESIGN
Base Design est une agence internationale fondée en 1993 et spécialiste de la communication et du branding. Située à Bruxelles, New York, Genève et Melbourne, l’équipe de créatifs, de directeurs artistiques, de stratèges et d’experts numériques compte parmi ses clients Apple, la Fondation Louis Vuitton, Dior, le New York Times, le MoMA, le Bob Dylan Center, l’Institut Français de la Mode, The Prince Estate, Studio Brussel, Deezer et Ace & Tate. Son travail a été récompensé par les German National Design Awards, le prix Innovation By Design de Fast Company et les D&AD Awards pour l’excellence de son image de marque.
Photo credits: Ace & Tate, Dior: Marion Berrin for M le Magazine du Monde
Nominees
Belgian
fashion
Awards
Changemaker
of the year:
Un créateur/une créatrice ou un entrepreneur/une entrepreneuse qui travaille dans l’industrie de la mode belge et a apporté une contribution marquante pour un changement positif au cours des deux années écoulées, par exemple en visant plus de durabilité, d’inclusion ou d’innovation.
SHAYLI HARRISON
Shayli Harrison se caractérise par une esthétique radicale. Ses créations ont été portées lors de la tournée de la chanteuse Björk et sont apparues dans des magazines internationaux. Pendant ses études, Shayli a développé un intérêt pour le design spéculatif et les futurs numériques, initiant la première présentation VR montrée à l’Académie d’Anvers. Après avoir terminé son master en 2018, elle a produit Vision 12, une œuvre d’art VR commandée par la galerie Z33 à Hasselt. Elle a travaillé jusqu’à la pandémie pour Manish Arora à New Delhi, puis est revenue à Anvers pour développer sa première collection de mode numérique. Elle a fondé MUTANI : un réseau de mode digital reliant des créateurs radicaux à des développeurs pour produire des articles de mode à porter dans des jeux et des mondes virtuels.
ESTER MANAS
Repérée par le prestigieux H&M Design Award, le Festival d’Hyères, le Prix LVMH et le Prix ANDAM, Ester Manas est considérée comme une pionnière du size-inclusive dans l’industrie de la mode. Fondée en 2019, la marque conçoit des collections audacieuses pour des femmes farouches et joyeuses. Inspiré par l’empouvoirement des femmes et un élan de sororité, le duo créatif composé d’Ester Manas et Balthazar Delepierre imagine des pièces durables et responsables. Il crée, collection après collection, une vision avant-gardiste et inclusive du corps de la femme : libéré, puissant et sublimé par des pièces sensuelles et audacieuses ; tout en privilégiant un mode de production durable et responsable. Les femmes Manas sont farouches, glamour, généreuses et indépendantes.
Photo ©Elodie Gerard
SIRÉ KABA
Erratum Fashion a été fondé par Siré Kaba, Belge d’origine guinéenne, chargée de communication et créatrice de mode. Ce label est né d’un déclic, au retour d’un voyage au Sénégal en 2014 : Siré Kaba en revient avec des tissus africains qui l’inspirent et lui insufflent l’envie de combler le déficit de représentation de l’Afrique en Belgique. Son vestiaire coloré et élégant est entièrement made in Belgium, travaillé dans des textures africaines comme le pagne tissé, le batik, l’indigo ou le wax qu’elle « aime beaucoup, malgré son passif et son histoire complexe ». L’atelier d’Erratum Fashion, situé à Molenbeek, fait partie d’un projet social de réinsertion professionnelle. Siré Kaba a habillé la princesse Delphine pour sa première apparition au défilé de la Fête nationale en juillet 2021.
Photo ©Berberism
MURIELLE SCHERRE
Ancienne étudiante de l’Académie de mode de Gand, Murielle Scherre a créé sa marque de lingerie La Fille d’O en 2003. Ses pièces audacieuses, inclusives et durables sont produites en Belgique, avec 90% de tissus d’origine locale, certifiés Oeko-Tex. Intemporels et conçus pour durer, les modèles sont retouchables au sein du service de réparation du label. Le stock est par ailleurs très limité afin d’engendrer le moins de déchets possible. Murielle Scherre montre la voie à suivre aux marques belges en matière de durabilité et d’inclusivité. Sa collaboration avec le designer Sébastien Meunier visant à dégenrer la lingerie en est un bel exemple. Cette année, elle a été commissaire invitée pour l’expo DressUndress au Modemuseum Hasselt, qui explore le champ de tension fascinant entre le vêtement et le corps et remet en question les idéaux de beauté dominants.
Photo ©La Fille d’O
KENZA VANDEPUT
Kenza Vandeput-Taleb est née et basée à Bruxelles. Elle a suivi une formation dans le social avant d’entamer une année à l’Académie royale d’Anvers. Assistante sociale le jour, designer la nuit, c’est en parallèle de son activité qu’elle fonde Kasbah Kosmic en 2019. Passionnée de vintage, de seconde main et d’upcycling, elle s’est naturellement orientée vers une mode durable. La marque célèbre et questionne son double héritage belgo-algérien à travers des créations upcyclées, customisées et reconstituées. Désormais, Kenza consacre tout son temps à son projet en utilisant des techniques de travail artisanales, mixant des matériaux pour une esthétique décalée, singulière et ludique.
Nominees
Belgian
fashion
Awards
Emerging talent
of the year:
Jeune talent ou marque belge avec un concept fort ou témoignant d’une grande créativité. Le gagnant doit être un professionnel ayant sa propre collection (maximum 3 ans de métier).
FLORENTINA LEITNER
Née à Vienne en 1996, Florentina Leitner a étudié la mode au Fashion Institute Vienna. Elle quitte son Autriche natale en 2015 pour se former à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers, ville où elle vit et travaille désormais. Diplômée en 2020, elle a fait ses premiers pas dans la mode auprès de Wendy & Jim, Dries Van Noten et Komono. En parallèle, elle poursuit ses projets personnels, dont une pièce pour Lady Gaga en collaboration avec la ville d’Anvers et le MoMu et des prints pour le label américain Lessless. En décembre 2020, elle lance sa marque éponyme pensée pour une fille « girly, fun » qui aime les imprimés floraux mais avec un twist, une femme qui lui ressemble en somme, « qui aime l’art et la mode ».
Photo ©Benjamin Mallek
SARAH DE SAINT HUBERT
Diplômée en 2002 de l’Académie d’Anvers, Sarah De Saint Hubert a décroché son premier stage à Paris, au sein des collections haute couture de Givenchy. Elle a ensuite travaillé chez Alberta Ferretti, en Italie, avant de rejoindre la créatrice belge Ann Demeulemeester, où elle a été assistante pendant quatre ans. Après une pause, elle est revenue à la mode et a officié comme assistante chez A.F. Vandevorst. En 2019, elle a fondé son label éponyme. Le mariage entre le rock’n’roll et la féminité, inspiré par son double héritage belge et français, est tangible dans ses collections. Motivée par l’authenticité, sa marque repose aussi sur les essentiels de la garde-robe quotidienne et les pièces dans lesquelles investir pour la femme moderne qui recherche une approche intemporelle et rebelle du style.
Photo ©Nam Simonis
MARIE MARTENS
Dès l’obtention de son diplôme à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers en 2020, Marie Martens a commencé un stage de plusieurs mois chez Dries Van Noten. Ne renonçant pas à son rêve de fonder son propre label, elle s’est lancée en compagnie de sa sœur Ellen, qui a terminé des études en marketing, avec une spécialisation dans la mode. La marque Rosie Antwerp se distingue par des imprimés uniques dessinés à la main et des silhouettes élégantes et modernes à la fois. Leurs talents variés apportent une vision jeune et unique qui reflète ce que les femmes veulent ressentir en s’habillant le matin. Pour les deux sœurs, c’est ce qui compte le plus dans leurs collections, car une femme qui se sent belle est une femme qui rayonne.
Photo ©Oriane Verstraeten
FERNANDO MIRO & ALIZÉE LOUBET
MIPINTA est un « laboratoire de recherche pour l’émergence d’une garde-robe joyeuse, plurielle et hédoniste ». La marque naît en 2018 de la collaboration étroite entre Alizée Loubet et Fernando Miro, qui se sont rencontrés à La Cambre Mode(s). Conçu entre l’Europe et le Brésil, MIPINTA « exprime la liberté d’explorer les stéréotypes et d’inventer un nouveau langage sartorial » et entend « libérer les significations des pièces existantes pour célébrer une masculinité libre de préjugés et d’idées préconçues ». Le duo, préoccupé par les défis environnementaux et sociaux, réutilise les matériaux existants et s’engage à travailler de manière circulaire, offrant de nouvelles pratiques pour faire de la mode. Avec l’envie d’être « une voix diverse, alternative et optimiste à la mode masculine contemporaine ».
EDOUARD BOTH
Alors qu’Eduard Both terminait son master à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers en 2017, le lancement de sa marque CAP – dont les initiales signifient “Creative Anonymous Projects” – a été salué par la critique à l’international. Sa collection de tricots a séduit des retailers comme Browns, 10 Corso Como et Renaissance, ce qui lui a valu par la suite des postes de designer knitwear au sein des maisons de couture Miu Miu, Ports 1961 et Louis Vuitton. Tout en remplissant ces fonctions, Eduard Both a mis son label temporairement de côté. En 2021, il lui a redonné vie pour écrire un tout nouveau chapitre. S’éloignant de la maille, il a axé sa création sur la chemise pour homme, la transformant en un élément du vestiaire intemporel et unisexe. Il conçoit aujourd’hui encore pour des clients italiens et belges, tels que Meryll Rogge.
Photo ©Anton Fayle
Nominees
Belgian
fashion
Awards
Most promising graduate
of the year
Jeune diplômé prometteur (juin 2022) venant d’une école de mode belge.
FLORENT SELIGMANN – La Cambre mode(s) (ENSAV)
Né en 1996 dans notre capitale, Florent Seligmann a fait des études secondaires artistiques à Saint-Luc Bruxelles avant de rejoindre La Cambre. Il a travaillé avec Eric Bauduin durant un an, jusqu’au décès du créateur en 2018, puis fait un stage chez Natalia Brilli durant 3 mois, pour son retour en tant qu’artiste indépendante après sept ans d’absence. Deux expériences qui lui ont permis d’appréhender essentiellement les techniques à petite échelle et la réalisation de pièces uniques. Ses inspirations sont fortement influencées par l’univers queer et questionne les stéréotypes visuels. Sa dernière collection est d’ailleurs une parodie de ceux-ci. Pour la suite, il aimerait pouvoir créer lui-même ses propres codes visuels.
Photo ©JANSSENSJORRE
EMMA DE MEULENAER – SASK
Diplômée de la Luca School of Arts en 2019, option design textile, Emma De Meulenaar a aussi suivi un cursus en mode à la SASK Sint-Niklaas, qu’elle a aujourd’hui également terminé. La créatrice prend plaisir à combiner ces deux disciplines, en privilégiant la matérialité, la couleur et la tactilité dans ses modèles. Pour sa collection de fin d’études, elle a mis l’accent sur les différentes techniques textiles en tissant, imprimant et gaufrant les tissus elle-même. Elle a ensuite assemblé ces étoffes pour raconter un chapitre de son histoire familiale. Actuellement, elle travaille en tant que designer pour les tapis et les revêtements de sol chez Limited Edition.
CHING-LIN CHEN – ROYAL ACADEMY OF ANTWERP
Originaire de Taiwan, Ching-Lin Chen a décroché la plus grand distinction en dernière année à l’Académie d’Anvers en 2022. Il est également diplômé de l’Université Shih-Chien de Taiwan depuis 2014. De 2015 à 2018, il a travaillé en tant que designer de vêtements pour femmes et tricots pour une marque de luxe taïwanaise, Shiatzy Chen. Ching-Lin imagine des modèles avant-gardistes mais portables, souvent dans une palette riche et contrastée de couleurs, en laine, jacquard et avec des éléments floraux. Son style se veut romantique et neutre et témoigne de la maturité de son expérience dans le secteur.
CYNTHIA BOES
Originaire de Huy, Cynthia Boes, 21 ans, a fait ses premiers pas dans la mode en autodidacte, dès 2016. Sa volonté de mieux appréhender les techniques l’a poussée, en 2019, à s’inscrire à l’HELMo. Dans ses collections, la jeune femme prend plaisir à intégrer diverses formes d’art – broderies, dessins, crochet, sérigraphie… La coupe est un autre élément primordial pour elle. Ses modèles se veulent « oversize », pour le confort, tout en gardant des éléments structurés et architecturaux. Prochainement, elle compte faire un stage à l’Opéra Royal de Liège afin d’en apprendre plus sur le métier de costumière. Par la suite, elle espère découvrir d’autres petits ateliers et entreprises pour y poursuivre son écolage dans le patronage et la confection de pièces plus « classiques ».
SEBASTIAN VAN CANNEYT – KASK GENT
Pendant ses études à l’Académie royale des beaux-arts de Gand, Sebastian Van Canneyt a cherché à explorer les frontières entre la mode et l’art et le moyen de transformer les vêtements en objets et vice versa. Dans sa dernière création, il pousse cette fascination encore plus loin dans une exposition intitulée Endegem, centrée sur l’histoire de « Ferdinand, le paveur », dont l’histoire est compilée dans un recueil de poésies. Son récit sert de base à la création de vêtements, de peintures et d’installations par Sebastian.
Photo ©Nadia Smialowska
VIOLETTE VAN ROY
Née en 1982, Violette Van Roy a expérimenté de nombreuses voies artistiques dans sa jeunesse : danse, musique, théâtre…A 18 ans, elle a entamé un cursus universitaire en langues et littératures romanes. Le métier de créateur lui semblait alors inaccessible. A l’approche de ses 40 ans, après quinze années passées à enseigner le français, elle s’est rendu compte que vivre la culture de manière passive, en tant que consommatrice, ne lui suffisait plus. Elle a aussi perçu les limites de l’apprentissage de la couture en autodidacte et a décidé de suivre des cours du soir, durant trois ans, à l’IFAPME Château Massart. La combinaison de son âme littéraire et du savoir-faire manuel acquis a alimenté largement sa collection de fin d’études et continuera à nourrir ses créations futures.
Violette Van Roy was born in 1982 and during her youth she experimented with many art forms: dance, music, theatre… When she was 18, she went to study Romance languages and literature at university. To become a designer seemed out of reach at the time. She taught French for 15 years and when she was nearly forty, she realised that she was no longer satisfied with experiencing fashion in a passive way, as a consumer. She also saw the limits of learning the art of sewing by herself, and decided to take a three-year evening course at IFAPME Château Massart. The combination of her literary soul and her manual skills forms the basis of her graduation collection, and will be paramount in her future creations.
MÉGANE GAILLIEZ – HEFF
Depuis ses 8 ans, la jeune Belge âgée de 24 ans aujourd’hui est intéressée par l’art. Après des secondaires artistiques à l’Athénée royal de Rixensart, elle a entrepris des études de styliste-modéliste à la Haute Ecole Francisco Ferrer. Elle a réalisé un stage chez Rue Blanche et collaborer en tant que costumière et habilleuse pour un court métrage. Elle a aussi pu prendre part à des collaborations entre son école et Bozar ou l’Ensait, à Lille, et a été figurante dans un court-métrage pour le musée Mode et Dentelle. Sa collection Effervescence mixe les matières, les motifs et les couleurs avec une propension à l’oversize.
Nominees
Belgian
fashion
Awards
THE JURY PRIZE 2022
Créateur belge ou résidant en Belgique ayant touché le jury de manière particulière avec sa propre marque ou son travail pour une maison de couture.
Ce prix fait honneur au parcours du créateur ou de la créatrice, et est proposé par les membres du Jury officiel.
Photos
Belgian
Fashion
Awards
2022
© J. Van Belle – WBI
Belgian
Fashion
Awards
Les Belgian Fashion Awards récompensent les talents établis et émergents de l’industrie de la mode belge. Voici un aperçu des gagnants de 2021.
The Jury Prize
Walter Van Beirendonck
Designer of the year
Nicolas Di Felice
Professional of the year
Benoît Béthume
Fashion Brand of the Year
Imprévu
Changemaker of the year
Resortecs
Emerging talent of the year
Meryll Rogge
Most promising graduate of the year
Lili Schreiber
UPR prize
Bernadette
Belgian
Fashion
Awards
Les Belgian Fashion Awards récompensent les talents établis et émergents de l’industrie de la mode belge. Voici un aperçu des gagnants de 2019.
The Jury Prize
Dirk Van Saene
Professional of the year
Pierre Debusschere
Emerging talent of the Year
Namacheko
Designer of the year
Christian Wijnants
Entrepreneur of the year
Sofie D’Hoore en Chantal Spaas
Fashion Brand of the Year
Arte
Most promising graduate
Bart Lapere, Dominique Rocour, Eve Delperdange, Maria Ossaba, Quinten Mestdagh, Samuel Quertinmont en Thurel Thonet
Belgian
Fashion
Awards
Les Belgian Fashion Awards récompensent les talents établis et émergents de l’industrie de la mode belge. Voici un aperçu des gagnants de 2018.
The Jury Prize
Martin Margiela
Professional of the year
Willy Vanderperre
Emerging talent of the year
42 | 54
Designer of the year
Glenn Martens
Entrepreneur of the year
Carol & Sarah Piron — Filles à Papa
Most promising graduate
Federica Di Leo
Belgian
Fashion
Awards
Les Belgian Fashion Awards récompensent les talents établis et émergents de l’industrie de la mode belge. Voici un aperçu des gagnants de 2017.
The Jury Prize
Dries Van Noten
Professional of the year
Inge Grognard
Emerging talent of the year
Façon Jacmin
Designer of the year
Raf Simons
Entrepreneur of the year
Anton Janssens & Raf Maes — Komono
Most promising graduate
Rushemy Botter